Un 5 juillet sur Twitter : Entre espoir et désillusion

Redaction

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Belle et rebelle voilà aujourd’hui que l’Algérie franchit le cap du demi-siècle. Cinquante et un an d’existence ce vendredi 5 juillet. Les Algériens vont descendre dans la rue et faire entendre le bonheur d’une liberté acquise au prix fort. Derrière leur écran d’ordinateur, sur leur tablette ou leur smartphone, il y a aussi tous ceux qui pianotent sur leur clavier la fierté de voir l’Algérie souffler ses 51 bougies. La rédaction d’Algérie-Focus.com a sillonné la toile pour voir comment les Algériens fêtent ce jour très spécial. A côté des commentaires élogieux et patriotiques, des analyses acerbes sur l’état du pays  et un bilan sévère des 51 premières années ont retenu notre attention.

Une petite visite sur le web et nous voilà replonger dans l’histoire de notre jeune pays. Avec ces photos et vidéo d’archive, les internautes algériens partagent en ce 5 juillet, jour de l’indépendance de l’Algérie, des morceaux d’histoire, de leur histoire. Avec une pensée pour tous ces martyrs qui sont tombés pour l’Indépendance.

 

 

Une autre vidéo fait le buzz sur le web ce 5 juillet. On y voit le président américain John Fitzgerald Kennedy, victime d’un assassinat l’année suivante à Dallas, saluer la reconnaissance d’un Etat algérien, libre et indépendant.

 

 

Polyglotte, la toile mêle les accents pour saluer les 51 ans d’existence de l’Algérie. En arabe, en français, en anglais, les Twittos, les usagers de Twitter comme ils se surnomment, expriment dans différentes langues leur sympathie à l’Algérie.

 

 

Toujours très actif sur le site du micro-blogging, Martin Roper, l’ambassadeur britannique à Alger, n’a pas manqué de saluer dans la langue de Shakespeare son amitié pour le pays où il réside et où il représente le Royaume-Uni :

 

 

A côté de la fierté nationale, le sentiment d’amertume et de gâchis n’est pas très loin. Et l’actualité donne raison à tous ces internautes qui n’ont pas aujourd’hui le coeur à la fête. Avec une présidence vacante depuis deux mois, un président hospitalisé et qui observe chez l’ex-colonisateur une longue période de convalescence, un nouvel épisode dans l’affaire de corruption chez la société publique Sonatrach et des bandes de jeunes, reconnus comme des fraudeurs par les correcteurs du Baccalauréat, qui manifestent pour réclamer la validation de leur premier diplôme, il faut dire que ce 51ème anniversaire tombe mal. A une période où le système cale et les choses semblent marcher sur la tête en Algérie.

 

 

 

 

 

 

C’est donc entre joie et doute, fierté et dépit que les Algériens célèbrent aujourd’hui  sur le web les 51 ans d’Indépendance de leur territoire.