Les candidatures officielles pour les élections présidentielles s’enchaînent en Algérie. Soufiane Djilali le leader du parti Jil Jadid a annoncé son intention de se présenter lors du prochain scrutin national.
Soufiane Djilali, qui évoquait son intention de participer à la prochaine échéance politique de l’Algérie, mais il a profité d’un meeting samedi, à Alger pour annoncer officiellement qu’il se portait candidat aux élections présidentielles de 2014. Le parti opposant à l’actuel Président Abdelaziz Bouteflika se dit prêt pour représenter les Algériens.
« Le 27 septembre, le Conseil National de Jil Jadid m’avait fait l’insigne honneur de me proposer d’être candidat à la Présidence de mon pays. C’est humblement que j’ai alors demandé un temps de réflexion avant de donner ma réponse. Chacun peut comprendre mon souci de n’accepter une mission d’une telle envergure que si j’étais profondément convaincu que je pouvais l’assumer », a déclaré dans son discours, Soufiane Djilali. Le leader a réitéré son intention de compter sur l’échiquier politique, qui doit désormais changer d’après l’homme politique. « Il n’a jamais été question ni pour Jil Jadid ni pour moi-même de participer à des élections juste pour faire de la figuration ou pour apporter le change dans une quelconque mise en scène opérée par un système moribond et qui aujourd’hui est en train de détruire, en toute conscience, notre pays », a-t-il encore déclaré lors de son meeting.
Le jeune parti semble décidé à s’investir dans ces élections présidentielles qui sont attendues au tournant. Alors que la probabilité d’un 4e mandat d’Abdelaziz Bouteflika ne cesse d’être evoqué, Soufiane Djilali estime que son parti n’a pas encore perdu la partie. D’ailleurs à ce propos, ce dernier rappelle que « le 30 mars, nous étions alors trois consciences algériennes qui avions pris une position claire, nette et précise : non au 4ème mandat, non à la révision constitutionnelle. » Et d’ajouter, qu' »il n’a jamais été question ni pour Jil Jadid ni pour moi-même de participer à des élections juste pour faire de la figuration ou pour apporter le change dans une quelconque mise en scène opérée par un système moribond et qui aujourd’hui est entrain de détruire, en toute conscience, notre pays », estime Soufiane Djilali dans son discours.
