Le jeune réfugié algérien, âgé de 20 ans, tabassé, piétiné et torturé par des agents de sécurité d’un centre d’accueil des demandeurs d’asile en Allemagne continue de faire couler beaucoup d’encre. Et cette fois-ci, c’est le ministre allemand de l’Intérieur, Thomas de Maizière, qui est monté au créneau pour réagir face à ce scandale.
« Les autorités compétentes de Rhénanie-du-Nord-Westphalie et la justice doivent rapidement élucider les incidents. Si les accusations de maltraitance des réfugiés dans ces centres se confirmeraient, il s’agirait d’actes dédaigneux », a fait savoir jeudi le ministre allemand de l’Intérieur, indique dans un communiqué, l’ambassade de la République fédérale d’Allemagne à Alger.
Les responsables auront à « rendre compte de leurs actes », a-t-il encore averti.
De son côté, e ministère algérien des Affaires Etrangères confirme qu’il avait « instruit son ambassade à Berlin et son consulat général à Frankfurt à l’effet d’entreprendre toutes les démarches officielles et nécessaires pour vérifier » l’identité de la victime ». Les démarches de la diplomatie algérienne visent à « vérifier que la victime est effectivement de nationalité algérienne, à vérifier son identité exacte et les motifs de sa mise en détention » et qu' »en cas de confirmation, demander à ces mêmes autorités de prendre toutes les mesures légales pour déterminer et nous communiquer les circonstances de ces actes de violences inqualifiables et pour que leurs auteurs soient traduits devant l’instance judicaire compétente », avait-on ajouté de même source. Enfin, le Consulat général d’Algérie à Frankfurt a tenu à rassuré que ce jeune réfugié algérien violenté et torturé est toujours sain et sauf.