L’Assemblée populaire nationale a adopté mercredi une nouvelle loi sur la pratique sportive en Algérie. La formation, la lutte anti-dopage et réduction de la violence sont les trois volets fondamentaux de ce texte législatif, selon l’exposé des motifs du Ministère de la jeunesse et des sports (MJS), dont une copie a été transmise à l’APS.
La nouvelle loi relative à l’organisation et au développement de la formation et des activités physiques et sportives traite principalement de trois aspects. Le premier d’entre eux est la formation sportive que le texte législatif consacre comme composante essentielle de la politique nationale du sport. La loi en fixe les objectifs, le cadre institutionnel, les programmes et contenus pédagogiques ainsi que les moyens de sa mise en œuvre. L’accent est particulièrement mis sur la valorisation de la formation des jeunes talents sportifs, longtemps négligée en Algérie.
Un second volet est développé dans cette loi sur le sport. Il s’agit de la lutte et du contrôle antidopage qui devrait se faire à travers la création d’une agence nationale antidopage et la mise en place de plusieurs mesures. Le but est de contrôler les sportifs adhérant aux fédérations sportives nationales et internationales dans le respect des dispositions du code mondial antidopage. Une mesure nécessaire puisque l’Algérie a adhéré et ratifié la convention internationale contre le dopage dans le sport.
Le troisième volet développé est la prévention et la lutte contre la violence dans les infrastructures sportives, «dont la gravité n’a cessé de prendre une ampleur inquiétante», relève le texte. Pour lutter contre ce phénomène la nouvelle loi édifie de nouvelles règles et prévoit notamment des mesures disciplinaires et pénales à l’encontre des personnes qui se rendent coupables d’actes de violence.
La loi a été adoptée mercredi par l’APN, il faut maintenant attendre sa mise en vigueur par le gouvernement. Le ministre de la Jeunesse et des sports, Mohamed Tahmi, s’est engagé à accélérer la promulgation des textes organiques au nombre de 50, précisant que cette loi était «un cadre de référence pour l’application de la stratégie de développement des activités sportives».
La Rédaction avec APS