Vidéo. Brutalité policière /Quand un activiste se fait tabasser pour « ses idéaux »

Redaction

Une vidéo postée sur internet par un jeune activiste originaire de la wilaya de Khenchela soulève l’indignation des internautes algériens. Il s’agit d’une vidéo qui raconte les maltraitances subies par ce jeune algérien lorsqu’il avait été interpellé par les policiers de sa ville.  Le récit de cet activiste renvoie vers l’omniprésence du phénomène de brutalité policière et de l’usage disproportionné de la violence à l’égard des citoyens.

 

la brutalité policiere racontée par Gasmi Fouad (Amghar)

C’est un triste constat d’une réalité pleine d’amertume que dresse l’activiste Chaoui Gasmi Fouad dans cette vidéo. Dans son récit, cet enfant de la localité de Kaïs dans la wilaya Khenchela évoque son interpellation par la police sans motif apparent. Pour lui cette arrestation arbitraire est due à son engagement et, surtout, à ses opinions jugées aux antipodes de l’idéologie gouvernementale. « J’étais aux urgences de l’hôpital de la région, au matin du 1er janvier 2017 quand la police m’a interpellé », a-t-il expliqué en assurant qu’il a littéralement été tabassé par l’un de ces policiers après avoir réclamé des explications et le motif de cette arrestation.

 

Au poste de police, le jeune activiste a demandé à ce qu’une plainte soit introduite contre le policier. Cette requête a été refusée. Déterminé à faire valoir ses droits, le jeune Gasmi Fouad se retrouve au cœur d’une autre accusation : insoumission vis-a-vis du service national ! Une accusation somme toute imaginaire puisque l’activiste affirme qu’il a effectué son service national le plus normalement du monde.

 

Le jeune activiste estime, enfin, que ses opinions politiques et sa lutte pour son identité amazighe sont à l’origine de cet acharnement et de cette brutalité dont il a fait l’objet. Selon lui, être laïc et  croire en ses idéaux est devenu chose dangereuse dans un pays où un policier peut se permettre d’outrepasser ses prérogatives pour asseoir le pouvoir des autorités.

Massi M.

 

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