Vidéo. Le terroriste Sohaïb arrêté à Jijel : « j’appelle tous les terroristes qui sont toujours au maquis à déposer les armes »

Redaction

Arrêté par les éléments de l’Armée Nationale Populaire(ANP) au niveau de Mechta Nemcha dans la localité d’El-Guerrouche, relevant de la commune d’El-Aouana (wilaya de Jijel), mercredi dernier, le terroriste Ali Ismail alias Sohaïb, âgé de 41 ans, s’est adressé à tous ses acolytes terroristes qui demeurent toujours au maquis. « Je vous demande de vous rendre pour pouvoir bénéficier de la politique de la réconciliation nationale. Vous n’avez rien à faire là-bas. Mieux vaut accepter de se réinsérer dans la société ».

«Jamais je n’ai imaginé qu’un jour je serais neutralisé par les éléments de l’Armée alors que j’avais mon arme », a témoigné dans une déclaration à la chaîne de télévision privée Ennahar TV, le terroriste Ali Ismail alias Sohaïb, arrêté par les éléments de l’Armée Nationale Populaire(ANP) au niveau de Mechta Nemcha dans la localité d’El-Guerrouche, relevant de la commune d’El-Aouana (wilaya de Jijel), mercredi dernier.

Ce terroriste natif du quartier populaire de Belouizdad (Belcourt) raconte comment il s’est fait intercepter par un groupe de militaires : « Je marchais et j’étais muni de mon arme. Les militaires m’ont surpris. Je ne sais pas combien ils étaient. Je me suis retrouvé ligoté (…). Je n’ai jamais imaginé que je me ferais prendre mon arme à la main. Je me suis toujours dit que je vais tirer. J’ai demandé à ma fille qui m’accompagnait d’aller chercher sa mère et ses frères ». « Étonné par le traitement clément qui m’a été réservé ainsi qu’à ma famille, le terroriste arrêté avoue ne jamais avoir imaginé un tel scénario. « Je croyais être maltraité et torturé, mais je me trompais », révèle-t-il en dernier lieu. Rappelons enfin que ce terroriste vivait au maquis « en compagnie de sa famille, composée de sa femme et de ses cinq enfants dont lainé âgée de 18 ans et la plus jeune d’un an, et qui se sont rendus après son arrestation avant-hier », avait précisé le ministère de la défense algérien.  « Les enfants de ce terroriste ont été privés de leurs droits civils, de l’éducation et des soins. Isolés dans une montagne loin d’une vie normale, tels des otages victimes de l’ignorance, de l’extrémisme et de l’égoïsme de leur père », avait souligné encore la même source.

 

 

Nourhane. S.