En crise économique depuis plusieurs mois, les dirigeants des pays européens sont à la recherche de nouveaux partenaires. Les chefs de gouvernement et d’Etat de l’Italie, de la France et de l’Espagne vont effectuer, dans les prochaines semaines, des visites de travail en Algérie.
Le premier à arriver à l’aéroport d’Alger est le président du Conseil italien. Mario Monti, qui arrivera demain en visite de travail, rencontrera plusieurs responsables, dont le président Abdelaziz Bouteflika avec lequel il présidera le sommet annuel institué par les deux pays.
Le président du Conseil des ministres italien sera accompagné, lors de cette visite, par une forte délégation ministérielle. On y dénombre Giulio Terzi, ministre des Affaires étrangères, Anna Maria Cancellieri, ministre de l’Intérieur et d’autres membres du gouvernement italien.
Le dirigeant italien va certainement discuter, avec ses homologues algériens, des relations politiques entre les deux pays. Mais il s’agira aussi pour les Italiens, soumis à une crise économique grave, de chercher de nouveaux débauchés pour leurs entreprises.
Après Monti, ce sera au tour du Président français, François Hollande, de venir en visite d’Etat en Algérie au mois de décembre. Contrairement à ses homologues européens, le chef d’Etat français se rendra à Alger avec un énorme poids sur les épaules, au regard au litige historique qui existe entre les deux pays.
Après Hollande, ce sera au tout du Président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, de visiter Alger. Le responsable espagnol, dont le pays vit une grave crise économique et sociale, va réactiver le sommet algéro-espagnol, institué en 2002 entre le président Bouteflika et le président du gouvernement espagnol de l’époque, Jisé-Maria Aznar. Avant la visite du chef de l’exécutif, le secrétaire d’Etat espagnol aux affaires étrangères était en visite à Alger la semaine dernière. Il a surtout signé un accord donnant aux entreprises espagnoles des parts de marchés de construction de logements en Algérie.
Essaïd Wakli