La guerre des « Clans » entre le DRS et la Présidence, le départ du général Toufik, sa lettre incendiaire où il discrédite gravement la justice militaire pour défendre son ancien collègue le général Hassan, les révélations fracassantes et étranges de Louisa Hanoune, les ripostes d’Amar Saâdani, etc, ces événements ont fortement marqué l’actualité algérienne ces dernières semaines.
Face à cette actualité débordante et ce flux d’informations aussi complexes que déroutantes, de nombreux internautes Algériens réagissent avec un humour décalé et satirique. En l’absence d’un décryptage fiable, d’un éclairage sérieux pour cerner la vérité des enjeux de ces événements, nos internautes tournent en dérision des polémiques qui semblent déconnectées de leurs préoccupations quotidiennes. Vidéos, photomontages, publications satiriques, chansons, toutes les formes d’expression ont été utilisées par les internautes algériens pour exprimer leur ras-le-bol face à cette « guerre de clans » qui empêche leur pays d’aborder les véritables questions de développement. Comme l’illustre parfaitement cette image que nous avons mis à la Une de notre article, beaucoup de nos internautes ont l’impression d’assister à un match absurde qui n’a aucun sens.
D’autres, comme la communauté Chitta fighters, s’insurgent contre le spectacle désolant des empoignades qui rabaissent nos politiques à travers des vidéos virales. Celles-ci suscitent un véritable buzz sur les réseaux sociaux.
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Sur Youtube, l’humour est aussi au rendez-vous pour tourner en dérision toutes les théories du complot qui entourent la profonde structuration dont fait l’objet depuis 2011 le DRS.
https://www.youtube.com/watch?v=__hHhBhnPHY
Rumeurs, complots, coups bas, plans secrets ou machiavéliques, tous les concepts propres à la terminologie employée par nos décideurs dans cette fameuse « guerre des clans » à laquelle ils se livrent sans merci, sont repris et réinventés par nos internautes exaspérés par cette folle actualité. Des internautes qui, au final, font contre mauvaise fortune bon cœur.