Le président Bouteflika reprendra ses activités dans une semaine et il sera à Alger dans les jours à venir, selon une source autorisée.
Quelques jours après son admission, un communiqué émanant de la présidence a indiqué que son état de santé s’est nettement amélioré. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dont l’état de santé «s’est nettement amélioré, doit observer une période normale de repos prescrite par ses médecins», a indiqué le communiqué de la présidence de la République.
Les premières investigations effectuées à l’hôpital militaire Mohamed-Seghir-Nekkache d’Aïn Naâdja, où le chef de l’Etat avait été admis le samedi 27 avril 2013, suite à l’accident ischémique transitoire sans séquelles qu’il a subi, avaient montré que son état de santé «ne suscitait aucune inquiétude», rappelle le communiqué.
Ses médecins lui avaient recommandé, néanmoins, des explorations médicales complémentaires à l’hôpital parisien du Val-de-Grâce, à l’issue desquelles le président de la République va entamer la phase de repos prescrite, conclut la même source.
Son retour en Algérie va relancer davantage le débat sur la présidentielle de 2014. Bouteflika sera-t-il encore maître du jeu et maître du temps ? «Tout est joué d’avance» ? «Plus personne n’attend plus rien des autres candidats qui seront au départ de la course».
Ce sont ces réponses qui reviennent le plus souvent ou sont utilisées pour dire que le scrutin présidentiel n’obéit à aucune logique. A onze mois du scrutin, et avec une actualité politique nationale moins intense, les Algériens ne manifestent que peu d’intérêt pou la présidentielle de 2014 qui est bien le cadet de leurs soucis.
Seule une petite frange de la population s’intéresse à cette élection, notamment celle qui est politisée ou qui milite dans un mouvement politique. Lors des trois derniers scrutins (1999, 2004, 2009) deux partis, le FLN et le RND, étaient chargés de donner le la de la campagne présidentielle. Ces deux partis sont-ils victimes d’une «censure» qui ne dit pas son nom ?
Deux hommes, Belkhadem et Ouyahia, qui ont soutenu le président Bouteflika depuis 1999, ont été contraints de céder leur siège de chefs de partis. Aujourd’hui, ces deux formations politiques sont décapitées et aucune autre formation politique n’est en mesure de jouer ce rôle d’objecteur de conscience.
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