Après avoir annoncé en grandes pompes, à la coupole du 5-Juillet à Alger, qu’il se représentera en tant que « candidat indépendant » à sa propre succession à la tête de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika devait animer la cinquantaine de meeting électoraux, programmés par son staff de campagne avant l’échéance électorale du 9 avril.
Or, selon nos informations, Bouteflika n’animera, in fine, qu’une quinzaine de ces meetings. Le reste de ses rendez-vous pré-électoraux , seront assurés en revanche par les présidents des deux chambres du parlement , Abdelkader Bensalah et Abdelaziz Ziari, apprend-on.
Cette décision, laisse dire à certains qu’étant donné l’état de santé du président, il lui est impossible d’arriver au bout d’un programme préélectoral aussi chargé.
Alors que d’autres parlent d’absence de candidats d’envergures et crédibles face à Bouteflika, ce qui indurait que meetings ou non, le résultat est connu d’avance. Pour Aboudjerra Soltani du MSP, c’est une évidence : « Qu’on vote ou qu’on s’abstienne, le président sera élu », avait-il déclaré.
Rédaction algerie-focus.com