L’Algérie est à l’heure internet en terme d’utilisation mais cela ne signifie pas forcément qu’il s’agit d’un d’internet efficace. Le débit proposé aux Algériens reste encore faible. 82,7 % d’internautes bénéficient d’une connexion ADSL, soit du haut débit, mais il n’y a pas de quoi de s’enthousiasmer, puisque la moyenne des modem dépasse par le 1 Mo. En encore ils ne sont que 34,7 % à atteindre ce débit, et 30, 9% à bénéficier d’un débit de 512 Kbits/seconde.
Débit catastrophique
Se connecter dans le pays reste un véritable problème, même si des efforts ont été faits ces dernières années L’Algérie est classée à la 176 eme place dans le classement mondial du débit internet élaboré par NetiIndex, soit la dernière place. Les Algériens doivent donc se contenter des pires connexions internet au monde.
Un véritable casse-tête pour les internautes, mais aussi pour les professionnels qui travaillent avec ou sur le web. Le débit lent, les coupures intempestives freinent considérable leur activité, chaque déconnexion fait perdre de l’argent. D’autant plus que les prix restent élevés pour le service offert, 1790 DA mensuel pour une connexion dont la vitesse est relativement faible.
L’État prévoit d’améliorer la situation du web et avait proposé un nouveau plan d’action afin de ramener le nombre d’abonnés, qui sont actuellement 1,2 million, à la connexion Adsl (haut et très haut débit), à plus de 3 millions. Il envisage également de connecter toutes les communes et les agglomérations secondaires de plus de 1 000 habitants au réseau national de fibre optique et augmenter les capacités d’accès au téléphone et à Internet.
AB