Quand la présidentielle chamboule le football national

Redaction

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Alors que la date butoir fixée par la FIFA arrive à grand pas, des matchs de football ont été repoussés pour cause d’élection présidentielle, selon le bon vouloir des autorités algériennes, laissant très peu de temps pour que les 6 matchs de la Ligue de football professionnel soient organisés dans le respect des délais.

Il y a quelques semaines, le CS Constantine, a été contraint par la Ligue de football professionnel (LFP), de jouer deux matchs le même jour. Un pour le compte du championnat national de Ligue 1 et un autre dans le cadre de la Coupe des Confédérations africaine. Et pour cause : afin de terminer le championnat national le 17 mai, ce qui est une exigence de la Fifa (Fédération internationale de football), en raison de la Coupe du Monde qui devra débuter à la mi-juin, la LFP avait fait signer un engagement aux clubs engagés dans les compétitions internationales pour qu’ils ne réclament pas un report de leurs matchs nationaux.

Le tout est de ne pas cumuler les matchs en retard pour que l’exercice 2013-2014 se termine dans les délais. Seulement voilà, en un claquement de doigt, et en réponse à une « demande » du Ministère de la jeunesse et des sports, la FAF et la LFP ont décidé d’arrêter le championnat, lors de cette campagne, jusqu’au sur-lendemain de l’élection présidentielle prévue le 17 avril. Il devait reprendre le 19, c’est à dire deux jours plus tard. Avant-hier, la Faf a également décalé cette reprise. Finalement elle aura lieu le 25 avril, le 19 étant jugé trop proche du jour de l’élection. En somme, les clubs de Ligue 1 devront jouer pas moins de six matchs chacun en l’espace de 22 jours. Sinon, la date du 17 mai ne sera pas respectée et les instances du football national pourront faire face à des sanctions de la Fifa. De plus il faut compter tous les désagréments causés aux clubs qui devront gérer l’arrêt d’activité des joueurs pendant près de cinq semaines. Mais, quoi que leurs plans chamboulés, les présidents de clubs ne devraient pas majoritairement critiquer cette décision. Ils ont été invités à tenir une réunion aujourd’hui avec le directeur de campagne de Bouteflika, Abdelmalek Sellal, afin qu’ils apportent leur soutien au président candidat. Et la quasi-totalité d’entre eux vont le faire.

 Elyas Nour