Quand Tahar Djaout symbolise le courage face au terrorisme, aux yeux des journalistes français

Redaction

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Les journalistes français ont rendu hommage, à travers un communiqué signé par des sociétés de journalistes, aux victimes de l’attentat contre Charlie Hebdo, et ceux de Montrouge et Porte de Vincennes. Les rédacteurs du document citent la célèbre phrase de l’un des meilleurs journalistes et écrivains algériens, première victime de la barbarie terroriste de la corporation, Tahar Djaout.

« Le silence, c’est la mort, et toi, si tu te tais, tu meurs. Et si tu parles, tu meurs. Alors dis et meurs. », telle est la devise du regretté Tahar Djaout face à l’intimidation islamiste au début des années 90. Il fut lâchement assassiné, le 26 mai 1993 à Alger. Le fils prodige d’Azeffoun (Kabylie), n’a ni dessiné, ni profané le Prophète Mohammed (QSSSL), mais il a été tué pour ses idées progressistes, et son rejet de l’obscurantisme islamiste. La nébuleuse barbare, qui a secoué l’Algérie durant les année 90, allergique au progrès, et à toutes idées qui sortent de son idéologie obscurantiste, a emporté une centaine de journalistes Algériens.

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Après le terrible attentat qui a frappé la rédaction de Charlie hebdo, cette célèbre citation de Tahar Djaout semble inspirer les journalistes français, qui affirment leur « refus obstiné de céder à la violence et à l’intimidation. ». Le courage des journalistes et caricaturistes de Charlie hebdo, face aux menaces de mort, « nous impose de continuer à informer sans transiger, toujours indépendants de tous les pouvoirs. Comme eux, osons dire, crier, scander : nous n’avons pas peur ! » écrivent-il. Toujours aussi déterminés pour l’accomplissement de la mission qui leur incombe, les journalistes français tiennent à « réaffirmer le sens de notre métier pour faire reculer la propagande, la rumeur et les manipulations. Dans les jours, les mois et les années qui viennent, nous voulons porter haut notre exigence et notre responsabilité d’informer nos concitoyens. «