Rattrapé par la LFC 2009, AXA pourrait se retirer du marché algérien.

Redaction

L’assureur français AXA perd patience face aux tergiversations du ministre des finances Karim Djoudi, et envisage sérieusement de se retirer du marché algérien.

En effet, Axa a soumis le 4 janvier 2009 deux demandes d’agréments à Karim Djoudi, l’une concerne la création d’une société d’assurance-dommage et l’autre spécialisée dans l’assurance-vie en partenariat avec la Banque extérieure d’Algérie. A ce jour, le groupe français n’a toujours pas reçu de réponse du ministre.

Formulant ses demandes plusieurs mois avant l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions relatives à l’investissement étranger en Algérie qui entre autres obligent les sociétés étrangères à s’associer à des partenaires algériens, AXA espère que ces mesures ne soient pas rétroactives. Mais rien ni moins sûr, et AXA n’exclue pas la possibilité de se retirer du marché algérien au cas où ces mesures s’appliqueraient à lui.

L’heure est donc au statu quo. Pour commencer, le groupe français a ordonné le gel de ses opérations de recrutements et de formation en Algérie, comme il a interrompu le processus de la mise en place du système informatique devant relier les futures agences à travers le pays. Même s’il ne cache pas son intérêt pour le marché algérien, l’assureur français n’en demeure pas moins disposé à quitter l’Algérie, si la situation ne se débloque pas. Wait and see.

RAF avec Maghreb Confidentiel.