Réformes politiques : La listes des boycotteurs s’allongent en Algérie !

Redaction

La liste des parties politiques influentes qui ont décidé de boycotter les consultations s’est allongée en Algérie notamment après la défection de l’ancien chef du gouvernement Mokdad Sifi. Récemment il a décliné l’invitation de l’instance d’Abdelkader Ben Salah, demandé par le président Bouteflika pour préparer l’application d’une série de réformes politiques dans le pays. L’allongement de cette liste fait naître de nombreuses craintes sur la possibilité que cela ait un impact sur la crédibilité des réformes prévues, dans la mesure où le groupe des boycotteurs compte des parties politiques qui ont un poids sur la scène politique et des personnalités qui ont de l’expérience dans la gestion du pays, dont le dernier en date est l’ancien chef du gouvernement Mokdad Sifi, alors que plusieurs partis politiques, organisations civiles qualifiés de «cadavres politiques» ont participé aux consultations pour bénéficier d’un passage à la télé. Ces craintes seront renforcées si d’autres partis politiques suivent ce boycott, comme le front national algérien, dont le président Moussa Touati a menacé de ne pas participer aux réunions, ainsi que des personnalités comme l’ancien secrétaire du front de libération nationale, Abdelhamid Mehri qui avait annoncé avant le début des consultations qu’il n’y prendrait pas part, tout comme l’ancien candidat au présidentielles Ahmed Taleb Ibrahimi ou l’ancien président du mouvement Islah Abdellah Djaballah.

Ces craintes ont également reflété la possibilité de l’élargissement de ce bloc de boycotteurs à d’autres personnalités et parties qui ont un poids sur la scène politique. Ces partis ont remis en cause l’efficacité de ces consultations conduites par la commission de Bensalah. Visiblement, le Pouvoir éprouve toutes les peines du monde à trouver des interlocuteurs sérieux pour conduire ces «réformettes». Le recours à des partis et des organisations «fantoches» risque donc de meubler l’actualité des prochains jours en Algérie.

RAF avec El Khabar