Retrait de la Basmala des manuels scolaires / Benghebrit appelle ses détracteurs à laisser l’école tranquille.

Redaction

La ministre de l’Éducation nationale, Mme Nouria Benghabrit a appelé ses détracteurs  dans l’affaire de la suppression de la « basmala » des manuels scolaires à laisser l’école tranquille.

La ministre, a refusé de revenir sur cette affaire à l’occasion de son passage sur les ondes de la radio nationale ce dimanche préférant « laisser aux pédagogues le soin de s’exprimer sur de telles questions ».

« bissemi Allah est écrit de manière obligatoire dans le manuel scolaire de l’éducation islamique, mais très honnêtement je ne voudrais pas polémiquer sur cette question et je préfère laisser les réponses aux spécialistes et pédagogues », a-t-elle dit tout en appelant celles et ceux qui polémiquent à ce sujet à laisser l’école tranquille.

Cependant, la ministre a tenu à apporter quelque précisions afin de démontrer que la campagne menée contre elle, notamment par l’Association des oulémas relève de l’instrumentalisation politique. « Nous avons jeté un coup d’œil sur les manuels scolaires depuis 1962 à nos jours. Eh ben « bismillah » n’existe pas partout », a-t-elle souligné, ajoutant que la besmala n’est pas présentes dans des manuels qui ont pourtant été rédigés par l’ex-président de l’association des oulémas, qui était le docteur Chibane. Pour elle, cette polémique à des fins idéologiques et politiques notamment à l’approche des échéances électorales.

Rappelant que Mme Benghebrit est depuis quelques jours au cœur d’une polémique qui est apparue suite au retrait de la « basmala » des manuels scolaires du cycle primaire, à l’exception du manuel de langue arabe et d’éducation islamique. L’association des Oulémas musulmans algériens accuse la ministre d’avoir commis « une agression » contre les enfants et contre les constantes nationales. L’organisation présidée par Abderrezak Guissoum, a appelé le premier ministre à intervenir pour annuler la décision prise par le ministère de l’Éducation nationale.

M. M.