Nommé directeur de cabinet à la présidence, l’ex-Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia fait son grand retour. Histoire de jouer les recours ?
Dix-huit mois après son limogeage, le 11 septembre 2012, l’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia, 61 ans, sort du silence en accordant une longue interview à la chaîne privée Ennahar TV. Dans cet entretien diffusé le 12 mars, il aborde l’état de santé du président Abdelaziz Bouteflika, qu’il a rencontré à deux reprises les jours précédents (« il est moins bien portant qu’en 1999, mais ses capacités intellectuelles n’ont pas été altérées, ce qui lui permet de briguer un nouveau mandat »). Il évoque aussi la controverse autour duDépartement du renseignement et de la sécurité (DRS, services secrets), pour assurer que ce service « n’est pas opposé au quatrième mandat » et déplorer que « certains l’assimilent à la Savak du chah d’Iran ». Et se prononce enfin sur le mystérieux Toufik (de son vrai nom Mohamed Mediène), patron du DRS depuis près de vingt-cinq ans, qui « n’est ni plus ni moins qu’un général au service de la République ».
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