Revue de presse. Amar Benyounès, directeur de campagne de Bouteflika ?

Redaction

Lu sur Le Quotidien d’Oran

Les premiers éléments de réponse à la participation de Bouteflika à la présidentielle d’avril prochain vont, certainement, être donnés par Amara Benyounès, l’actuel ministre du Développement industriel et de la Promotion de l’investissement et Secrétaire général du Mouvement Populaire Algérien (MPA) qui sera le directeur de campagne du candidat Bouteflika.

L’annonce officielle de cette nomination sera, vraisemblablement, rendue publique, ce vendredi, à partir de Tlemcen, où M. Benyounès est attendu pour un meeting populaire partisan. C’est de Tlemcen, tout un symbole, que sera faite, officiellement, l’annonce de la participation du président sortant pour un quatrième mandat.

La nomination du SG du MPA, à ce poste, est ce qu’on peut qualifier de tête de pont d’une campagne, déjà enclenchée par les tournées du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans les quatre coins du pays, et devra mettre fin à toutes les spéculations, autour de la participation ou non de Bouteflika, à la prochaine présidentielle.

L’on se rappelle que lors des présidentielles de 2004 et 2009, c’est M. Sellal qui était le directeur de campagne de Bouteflika avec, à chaque fois, dans son staff Amara Benyounes qui s’est dit, lors de l’interview accordée, en novembre 2013, à la Chaîne française « France 24 », disposé à rééditer l’expérience, si le président le sollicite et s’il décide de se représenter.

Amara Benyounès, 55 ans, ancien cadre dirigeant du RCD a occupé, plusieurs fois des postes de ministre de la République notamment, le département de la Santé en 1999 et celui des Travaux publics, en 2000.

Il démissionnera du gouvernement en mai 2001, avant de revenir avec la nomination de Sellal, en remplacement de Ouyahia. Il sera ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et de la Ville en septembre 2012 avant de s’installer à la tête du ministère du Développement industriel et de la Promotion de l’investissement, une année plus tard.

En visite officielle à Paris, en novembre dernier, il a déclaré que la Constitution sera révisée, après l’élection présidentielle sans, pour autant, être catégorique précisant que «ce n’est pas de l’information que je donne, c’est de l’analyse que je fais». A cette occasion, il avait rassuré sur la santé du chef de l’Etat, affirmant qu’il «va beaucoup mieux» prenant à témoin le dernier Conseil des ministres.

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