Lu sur L’Expression
En espérant court-circuiter l’Algérie dans les pourparlers de paix inter-maliens, Mohammed VI veut parachever la mise en oeuvre du processus de sa déstabilisation.
Mohammed VI s’intronise champion de la paix en Afrique, alors que le Maroc demeure le dernier bastion des pays colonisateurs du continent. Comment peut-il décemment revendiquer ce statut alors qu’il dénie au peuple sahraoui le droit à l’autodétermination que lui assurent les différentes résolutions votées par le Conseil de sécurité de l’ONU? Comment peut-il se défaire de son caractère annexionniste? Le burnous d’apparat, dont il s’est drapé cache mal son esprit guerrier.
Se sentant probablement à l’étroit dans son royaume, il part à la conquête du continent noir et rêve de se faire introniser «roi d’Afrique». Un rang auquel avait aspiré avant lui Mouaâmar el Gueddafi l’ex-dirigeant de la Jamahiriya libyenne, aujourd’hui disparu. Une initiative qui aurait prêté à rire, si elle ne cachait un objectif beaucoup plus sournois. La tournée africaine du roi du Maroc a pour but prioritaire de court-circuiter l’Algérie dans les pourparlers de paix inter-maliens et parachever ainsi la mise en oeuvre du processus de sa déstabilisation. «Le Maroc entend disputer à l’Algérie, son rival historique, son rôle de médiateur traditionnel entre le pouvoir de Bamako et les rebelles touareg. C’est à Alger qu’ont été conclus divers accords de paix avec de précédentes rébellions dans les années 1990 et 2000.», écrit la presse marocaine. Un pré carré algérien qui a en partage avec les pays du Sahel, des frontières communes…
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