Rejetées du domicile familial et livrées à elles-même, elles n’ont trouvé d’autre alternative que de compter sur la compassion des autres. Ces femmes ont ouvert leur cœur à L’Expression.
«Je suis restée trois ans à errer dans les rues. J’ai trimbalé mes deux filles de maison en maison à la recherche d’un endroit où dormir», raconte Rahima. Chassée du domicile conjugal depuis un an, cette femme de 31 ans n’a pu obtenir son divorce que depuis sept mois.
Du jour au lendemain, elle s’est retrouvée dans la rue, sans un sou ni même un métier pour subvenir aux besoins de ses deux filles Sara et Ismahane. «Je broyais du noir, en cette période ma fille aînée avait 14 ans, elle était en pleine adolescence et cela me torturait de la voir traîner dans la rue», poursuit-elle. Pour Rahima, chaque jour apportait son lot d’humiliations car pour subsister, il lui fallait vivre de la compassion des gens. «Profiter de la générosité de mes voisins, avoir un espace où dormir et remercier Dieu de cet abri provisoire», dit-elle.
Un véritable calvaire pour cette jeune femme dont les parents…
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