Revue de presse. Dispositifs d’insertion des jeunes : les plus de 35 ans lésés

Redaction

S’il y a une frange de jeunes qui ne trouve pas son compte dans les différents dispositifs mis en place par les pouvoirs publics ces dernières années, c’est incontestablement celle dont l’âge dépasse les 35 années.

C’est comme l’histoire des demandeurs de logements sociaux, dont le critère lié au salaire, ne les classe nulle part. Ils n’ont ni le salaire de postuler pour un logement social, ni la possibilité d’accéder à un logement de type AADL ou LSP. Alors, ils se retrouvent coincés dans une formule que les concepteurs n’ont pas étudié de près.

Les jeunes de plus de 35 ans, les diplômés notamment, se retrouvent dans une situation similaire, sauf que ces derniers cherchent plutôt un emploi et non un logement. Ces jeunes se sentent marginalisés par le dispositif CDI (contrat à durée indéterminée), CID (contrat d’insertion des diplômés), CIP (contrat d’insertion professionnelle) et le CFI (contrat de formation-insertion) proposés par l’Anem dans le cadre du Daip (dispositif d’aide à l’insertion professionnelle), réservés aux jeunes âgés entre 18 et 35 ans, lesquels se voient orientés vers d’autres mécanismes d’aide à l’emploi de jeunes, comme la Cnac, l’Ansej et l’Angem.

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