Face à la menace de multiples groupes armés, les pays d’Afrique du Nord se retranchent derrière leurs frontières. Mais la nécessité de passer à l’offensive se fait de plus en plus impérieuse.
Proche de la frontière entre l’Algérie et la Tunisie, la ville de Tébessa est devenue le QG de pourparlers sécuritaires d’envergure ce mardi 22 juillet. Suite à l’attaque terroriste du mont Chaambi, non loin de là, où quinze militaires tunisiens ont été tués le 16 juillet, le chef du gouvernement tunisien, Mehdi Jomâa, et le Premier ministre algérien, Abdelamelk Sellal, ont scellé un accord visant à mener des opérations concertées le long de leurs frontières. Ainsi, 14 000 soldats algériens et tunisiens seront mobilisés.
Un déploiement sécuritaire qui ne se résume pas à une affaire algéro-tunisienne. Du Maroc à l’Égypte, les pays d’Afrique du Nord barricadent leurs frontières face à une hydre aux tentacules gigantesques mêlant islamisme armé, terrorisme, trafics en tous genres… « Le danger terroriste », tel qu’il est officiellement (et vaguement !) nommé.
Lire la suite sur Jeune Afrique