La nouvelle du décès de la fillette diagnostiquée, hier, avec Ebola au Mali est tombée tel un couperet sur la population de Tamanrasset qui se sent sérieusement en danger.
L’inquiétude se lie visiblement sur tous les visages des habitants, particulièrement ceux des régions frontalières d’In Guezzam et Tine Zaouatine, du fait qu’ils sont fort exposés à cette épidémie mortelle.
Les déclarations de l’OMS ou encore celles des autorités algériennes assurant l’impossible propagation du virus en Algérie restent, toutefois, à vérifier et requièrent inévitablement la prise en considération le paramètre de l’immigration clandestine qui enregistre des chiffres alarmants depuis le début de la crise au Sahel.
C’est dire aussi que les dispositions prises au niveau des postes frontières, des aéroports et des zones officielles de transit doivent être réexaminées ou du moins renforcées pour parer à toute éventuelle contagion.
Les mesures entreprises par le gouvernement malien en vue de circonscrire le virus sonne plutôt comme alerte à l’endroit de l’Algérie qui accueil des milliers de ressortissants subsahariens dont certain d’entre eux, sait-on jamais, pourraient être porteur d’Ebola, lequel est à l’origine de 4900 décès depuis sa réapparition en Afrique de l’ouest, selon les dernières statistiques avancée par l’OMS.
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