Le nombre réel d’inscriptions au nouveau programme de logement AADL a atteint 299.515, dont plus de 16.000 à Oran, depuis le lancement des souscriptions lundi, selon un bilan de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL) qui relève plus de 50.300 souscripteurs inscrits plus d’une fois.
Le site électronique (inscription.aadl.dz) mis à la disposition des citoyens pour s’inscrire à ce nouveau programme d’envergure souffre d’une surcharge induite par le nombre important de souscripteurs.
Depuis lundi passé, les cybercafés ont été pris d’assaut dès lundi par les citoyens qui ne sont pas dotés de connexion Internet à domicile. Profitant de cette aubaine, les gérants de cybercafés ont trouvé le moyen d’augmenter leur chiffre d’affaires.
Plusieurs d’entre eux repartis à travers la wilaya d’Oran, ont commencé par se connecter au site et ont procédé à l’impression-écran système, donnant ainsi une possibilité d’avoir le modèle du document pour l’inscription à l’AADL sur format papier. Document qui est proposé aux demandeurs qui n’ont pas de connexion domestique, à ceux qui ne maîtrisent pas l’outil informatique, les analphabètes entre autres.
Ces derniers remplissent sur papier les informations nécessaires à l’inscription. Une fois cette opération terminée, les gérants de cybercafés se chargent de se connecter au site de l’AADL pour le compte du client.
Ils procèdent à l’accomplissement de toutes les démarches informatiques, obtiennent le numéro d’identification du demandeur ainsi que son mot de passe, pour le suivi de son dossier d’acquisition de logement. Cette prestation est monnayée selon la tête du client. Elles varient de 200 à 500 dinars par personne.
En fin de compte, site lent ou inaccessible, échec dans l’envoi des informations, téléchargement impossible de la déclaration sur l’honneur ou l’accusé de réception ou encore blocage complet après l’accès au formulaire, sont autant de problèmes rencontrés par les souscripteurs lors de leur accès au site «inscription.aadl.dz», à la charge exclusive du gérant du cybercafé. Autant de tracasseries évitées pour une somme plutôt raisonnable.