Lu sur Rue89
Ce jeudi soir, l’équipe d’Algérie s’est qualifiée pour les huitièmes de finale du Mondial, phase jamais atteinte par les Fennecs. Elle met fin à une série noire qui durait depuis vingt ans pour les pays arabes.
Jeudi soir, pour la première fois de son histoire, l’Algérie s’est qualifiée pour les huitièmes de finale d’une Coupe du monde de foot.
Par la même occasion, elle a mis fin à une longue période de lose des équipes arabes au Mondial, systématiquement éliminées au premier tour depuis la petite épopée de l’Arabie saoudite en 1994.
Depuis cette année-là, celles-ci n’ont remporté que deux victoires en cinq Coupes du monde :
- en 1998, le Maroc avait battu l’Ecosse 3-0… ;
- et… dimanche dernier, l’Algérie a puni la Corée du Sud 4-2.
Selon les époques et les sélections, il y a plusieurs explications possibles :
- des équipes trop déséquilibrées et des staffs techniques pas au niveau ;
- le complexe d’infériorité, qui pousse à se dire « ben, on est là, c’est déjà bien » ou « si nos adversaires gagnent, c’est rien, c’est normal, ils sont plus forts » ;
- beaucoup de nonchalance et disons-le aussi, de la malchance.
Le buraliste : « Ne jamais parier sur les Arabes »
La première fois que j’ai parié de l’argent – quelques euros à peine –, c’était au premier tour de la Coupe du monde 2006. Je m’étais alors souvenu des conseils avisés d’un buraliste qui avait l’habitude des jeux de hasard (avec une préférence pour les canassons et le Banco) :
« Règle numéro un, ne jamais parier avec le cœur.
Règle numéro deux, ne jamais parier sur une victoire des Arabes, ils finissent toujours par perdre. »
Le match Algérie-Russie marque donc la fin de cette longue série noire. Pour mesurer la force de ce moment, il faut rappeler l’histoire des équipes maghrébines en Coupe du monde après 1994.
Lire la suite sur Rue89