Revue de presse. L’Algérie s’apprête à lancer une fusée dans l’espace

Redaction

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Lu sur Al Manar

Le lancement du troisième satellite algérien ALSAT 3 pourrait intervenir au mois de janvier 2014 depuis le site de lancement de Hammaguir (dépendant d’Al-Abadla), à 120 kilomètres au Sud-Ouest de Béchar (Sud-Ouest de l’Algérie). Un lanceur spatial algérien est en cours de préparation finale.

Ce site avait abrité de 1952 à 1967, le centre interarmées d’essais d’engins spatiaux (CIEES). Disposant de quatre rampes de lancement, il a permis le lancement des premiers êtres vivants du programme spatial français en 1961 puis du premier satellite français Astérix avec une fusée à faible cout Diamant en 1965 avant d’être abandonné en 1967 conformément aux Accords d’Evian. Le site est inhabité depuis jusqu’à la construction d’une base aérienne.

Depuis 2002, l’Algérie a décidé de se doter d’un programme spatial et d’une agence spatiale dénommée ASAL (Agence spatiale algérienne) avec pour objectif de lancer 10 satellites dans l’espace d’ici 2017. Le premier satellite algérien ALSAT 1 fut lancé le 28 novembre 2002 par un lanceur COSMOS 3M du Cosmodrome russe de Plesetsk.

Le second satellite algérien ALSAT 2 A, conçu à Oran, est lancé le 12 juillet 2010 depuis le site de Sriharikota à Chennaï (Sud -Est de l’Inde).

Officiellement, l’Algérie ne dispose d’aucun programme balistique et les données sur les missiles balistiques algériens sont parmi les rares au monde sinon totalement inconnues. Les seules données disponibles semblent être obsolètes et remontent aux années 80.

La décision de l’Algérie de se doter d’un lanceur spatial n’a fait l’objet d’aucune médiatisation. Des informations crédibles font état d’efforts intenses fournies par l’armée algérienne pour se doter d’informations et de techniques nécessaires à l’élaboration d’un lanceur spatial fiable et économique auprès de cinq pays.

Plus grand pays d’Afrique de par la superficie, les besoins de l’Algérie en satellites d’observation et autres se sont fait sentir de manière plus abrupte lors des catastrophes naturelles, puis lors de la multiplication des foyers de tension dans son environnement géostratégique immédiat. les Algériens gardent également un mauvais souvenir du refus de certains pays de leur céder des images satellite dans le cadre de leur lutte implacable contre le terrorisme.

Si ces informations s’avèrent exactes et que le lancement aura lieu avant avril 2014, l’Algérie deviendra l’invité surprise et inattendu du club restreint des puissances spatiales.

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