Va-t-on vers un régime semi-présidentiel et l’officialisation de la langue amazighe ? Logiquement oui, si les consultations autour de la révision de la Constitution qui viennent de s’achever ont réellement la vocation de prendre en compte les avis des participants.
Dans le cadre des consultations sur le projet de révision constitutionnelle, entamées au début du mois de juin sous la conduite du ministre d’État, chef de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, un large consensus s’est, en effet, dégagé autour de ces deux points revendiqués par la plupart des formations politiques et personnalités sollicitées, y compris par les partis de la majorité parlementaire, à savoir le FLN et le RND.
La proposition d’un régime semi-présidentiel est également soutenue par les organisations de masse telles que la Centrale syndicale, les Scouts musulmans algériens (SMA), le Rassemblement algérien de la jeunesse (RAJ), l’Union nationale des femmes algériennes (Unfa), l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM) et plusieurs organisations estudiantines. Cette orientation est déroutante pour au moins deux raisons : l’option d’un régime semi-présidentiel ne figure pas dans les propositions de la présidence de la République envoyées aux participants à ces consultations avant leur entame.
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