Revue de presse. L’autoroute Est-Ouest : chronique d’un projet inachevé

Redaction

Plusieurs responsables l’ont qualifié de projet du siècle, et pourtant l’autoroute Est-Ouest est presque quotidiennement sujet de malversations, travaux mal finis, retards à la pelle, sous-traitants incompétents : le feuilleton de l’autoroute Est-Ouest n’est pas fini et de multiples scandales auront émaillé celui-ci.

Étant à sa phase finale, elle connaît encore quelques problèmes alors que les automobilistes algériens attendent la fin des travaux depuis dix ans. Outre les scandales financiers lors des passations des marchés, les détournements de toutes sortes, voilà qu’on annonce que Cojaal, l’entreprise japonaise en charge des travaux au niveau de Constantine, a reçu son argent sans avoir fini les travaux.

Des analystes estiment que l’autoroute algérienne est la plus cher au monde avec malheureusement de nombreuses contrefaçons et des retards à la pelle. Rappelons que l’appel d’offres international limité pour le projet de l’autoroute Est-Ouest a été lancé le 23 juillet 2005. Plusieurs réponses furent enregistrées, mais c’est finalement deux consortiums qui ont été sélectionnés : le Chinois Citic-Crcc et le Japonais Cojaal. Les contrats de réalisation ont été signés le 18 septembre 2006 pour un délai de 40 mois. Depuis, les retards s’accumulent.

Si le projet a démarré en 2006, plusieurs tronçons existaient déjà. Les nouveaux tronçons ont commencé à être livrés petit à petit depuis 2008. Les tronçons Ouest et Centre, réalisés par le Groupe chinois Citic-Crcc, ont été livrés à la circulation, mais les travaux ne seront pas achevés avant 2016 sur la section Est, réalisés par le Groupe japonais Cojaal. Des problèmes techniques ainsi que l’incapacité de Cojaal à réaliser ce type d’infrastructures pourraient expliquer ce retard. Un scandale de corruption avait déjà éclaboussé le projet en 2010 et la qualité des travaux réalisés par

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