Revue de presse. Le Hadj devrait coûter autour de 40 millions de centimes

Redaction

Lu sur Le Quotidien d’Oran

La préparation du Hadj et de la Omra, saison 2014, démarre aujourd’hui sous le patronage du ministre des Affaires religieuses, M. Ghoulamallah, et le président de l’Office national du Hadj et de la Omra (ONHO), M. Barbara.

Tous les voyagistes et les acteurs du secteur du tourisme concernés par l’organisation de la Omra et du Hadj de la saison 2014 se regroupent aujourd’hui à l’hôtel Hilton à Alger, à l’occasion d’une journée d’étude sur le thème en question et sous la présidence de ces deux hauts responsables directement concernés par le dossier. Beaucoup de questions liées à l’aspect organisationnel des (grand et petit) pèlerinages seront abordés lors de cette rencontre à laquelle ont été conviés les directeurs du Tourisme et les voyagistes à travers tout le territoire national. M. Farid Larbaoui, président du syndicat des agences de voyages de l’Est, nous a confirmé, hier, qu’il a été destinataire d’une invitation, à l’instar d’autres voyagistes, pour assister à cette journée d’étude en sa qualité de gérant d’une agence de voyages impliquée dans l’organisation des deux évènements, estimant dans ce sens que ce regroupement permettra d’éclaircir plusieurs points afin de mieux arranger la trajectoire et offrir à nos pèlerins les meilleures conditions possibles de séjour et de transport vers et de retour des lieux saints de l’islam.

Interrogé sur le prix du Hadj pour cette saison 2014, notre interlocuteur avoue qu’il n’a aucune indication concrète à avancer. «On parle d’un coût plus cher pour le Hadj cette année, mais officiellement rien n’est encore établi sur ce plan», indiquera-t-il. D’autres voyagistes estiment que le coût du Hadj devrait atteindre cette année les 40 millions, mais en se basant seulement sur un calcul approximatif, a-t-on relevé à ce propos. Le prix du Hadj connaît chaque année une hausse inéluctable qui peut facilement atteindre les 35.000 dinars, et par un calcul arithmétique on peut déduire que le coût du Hadj, qui était fixé à 35.600 dinars l’année passée, devrait avoisiner les 40 millions en 2014. A l’évidence, faut-il se rendre à l’évidence, donc, le Hadj est de plus en plus cher pour les petites bourses. Aussi, il sera certainement question lors de cette rencontre de discuter du quota attribué à l’Algérie. Un quota, faut-il le rappeler, qui a connu une baisse drastique en 2013, soit quelque 10.000 pèlerins en moins relativement aux années précédentes où le quota consenti aux pèlerins algériens atteignait les 36.000, à cause principalement des travaux d’extension de la mosquée El Haram. Cette année, aussi, le nombre des visas qui sera accordé aux Algériens ne dépassera pas les 27.000, avait affirmé ces deux derniers jours M. Ghoulamllah lors d’une intervention sur une chaîne de télévision privée. Cependant, contrairement à l’année précédente où des voyagistes ont été pris au dépourvu face à cette restriction du nombre de visas, enregistrant des pertes énormes sur les plans moral et financier, cette fois-ci tout le monde est avisé à l’avance que le nombre de visas est restreint et qu’il faut de ce fait gérer la situation selon des prévisions préétablies à l’avance. C’est, certainement, tout le souci de cette rencontre prévue aujourd’hui à l’hôtel Hilton, en l’occurrence corriger les incohérences et les dysfonctionnements relevés durant les précédentes saisons du grand (et petit) pèlerinage et aller de mieux, malgré toutes les imprévisions qui peuvent faire le caractère de cette convergence au même moment de millions de musulmans à travers le monde vers une seule destination, La Mecque. CE

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