Revue de presse. Le mal profond de la justice algérienne

Redaction

Les scandales et les crimes économiques se multiplient, mais l’action de la justice reste timide.

Il y a une justice à deux vitesses et une autre à toute vitesse. Cette formule émise par un avocat algérien pour décrire le mal profond de la justice algérienne se confirme encore une fois. Et ce sont souvent les dénonciateurs des faussaires et des auteurs de détournement de deniers publics qui en paient les frais.

L’affaire des magistrats faussaires révélée par Benyoucef Mellouk n’est que la partie visible de l’iceberg. Les scandales et les crimes économiques se multiplient mais l’action de la justice reste timide. Parmi ces scandales hors normes, il y a celui qui a ébranlé, en 2007, la direction régionale ouest de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) de Sidi Bel Abbès.

Un feuilleton qui a connu des développements rocambolesques. C’est une question de mauvaise gestion, confirmée par les enquêtes des services de sécurité qui se sont soldées, comme par miracle, par des condamnations symboliques pour seulement deux accusés. L’affaire restera dans les annales. Non seulement pour la gravité des faits relevés, mais aussi à cause de la succession des événements dans cette histoire digne d’un film de fiction.

L’affaire remonte à 2007, lorsque Djamel-Eddine Zaghouani, alors chef de mission d’inspection au sein de la CNAC, a été chargé d’enquêter sur des dépassements supposés dans la gestion au niveau de la direction régionale de Sidi Bel Abbès. Une mission délicate qui a abouti à d’importantes révélations concernant les anomalies dans la gestion. Un véritable crime économique.

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