Le ministre du Commerce estime qu’il faut plus d’hypermarchés et de marchés de gros pour « réguler le marché du détail » en Algérie et « jouer sur l’inflation ».
L’absence de la grande distribution notamment pour les produits de large consommation est le principal problème du commerce en Algérie et qui constitue une des sources de l’inflation, a indiqué jeudi le ministre du Commerce, Amara Benyounes. « Le problème numéro 1 du commerce en Algérie, c’est l’absence de la grande distribution. Il faut absolument que nous arrivions à l’organiser », a précisé M. Benyounes dans une déclaration à la presse à l’issue d’une visite d’inspection à Alger et Blida en compagnie du ministre de l’Agriculture et du Développement rural Abdelouahab Nouri.
Il a plaidé pour la réalisation de beaucoup d’hypermarchés et de marchés de gros à travers le territoire national. « C’est avec les hypermarchés et les marchés de gros que nous pouvons réguler le marché du détail et aussi jouer sur l’inflation. La faiblesse de la grande distribution est une des sources de l’inflation dans notre pays », a expliqué M. Benyounes, rappelant que huit marchés de gros sont en cours de réalisation dans plusieurs wilayas. Interrogé sur l’indisponibilité ces derniers jours du lait en sachets d’un litre dans les magasins, le ministre du Commerce a reconnu qu' »il y a quelques petits problèmes dans certains quartiers (…) mais, en général, il y a une disponibilité satisfaisante du lait à travers tout le territoire national ».
Plus de lait en poudre pour les producteurs
« Le problème se pose peut-être dans le volume des quantités de lait en poudre fournies aux laiteries. Ces quantités doivent être multipliées afin de permettre à ces unités de production de faire face aux besoins », a estimé, de son côté, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, M. Nouri. A Boufarik (Blida), au siège de l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL), les deux ministres ont reçu des assurances quant à la disponibilité de la poudre de lait en quantités suffisantes. M. Nouri a instruit les responsables de l’ONIL de faire le nécessaire pour que le marché soit régulièrement alimentée en lait. « Je ne veux plus entendre parler de crise de lait », a-t-il ordonné.
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