Revue de presse. Le vin algérien toujours sur la mauvaise pente

Redaction

La régression de la vitiniculture à Témouchent est désormais consommée. Les vendanges qui vont débuter dans les jours qui viennent vont être marquées par le recours non plus exclusivement, comme jusque-là, au raisin de cuve dans l’élaboration des vins. Les transformateurs vont leur additionner du raisin tout-venant, c’est-à-dire du raisin de table qui ne trouvera pas de débouchés sur le marché en frais.

C’est le tribut qui sera payé après la réduction drastique du vignoble, tombé en surface plus bas que durant les années où le terrorisme avait interdit cette spéculation, sous peine de mort pour les contrevenants. Après la décennie de la tragédie, les superficies ont augmenté à hauteur, officiellement, de 24 000 ha grâce à un soutien étatique. L’on ambitionnait du côté des pouvoirs publics d’atteindre les 60 000 ha qui existaient à l’indépendance. Puis, au cours des années 2000, un brusque et inexpliqué retournement, l’Etat s’est désengagé sans raison économique, ce qui a entraîné des arrachages massifs et fait chuter la production au point que l’importation de vin s’est imposée alors que précédemment l’on était en phase de gagner des parts de marchés à l’export.

Selon les professionnels, le vignoble de cuve à Témouchent occupe actuellement une superficie estimée entre 5000 et 6000 ha. En conséquence…

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