Revue de presse. Mondial 2014 : Que peut espérer l’Algérie ?

Redaction

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Lu sur Metro News

Sur le papier, l’Algérie a peut-être hérité de l’un des groupes les plus abordables de cette Coupe du monde 2014, avec celui de la France. C’est du moins le sentiment qui dominait sur la Costa dos Coqueiros, au nord de Salvador, où s’est tenu le tirage au sort des poules ce vendredi. Pourtant, à y regarder de près, l’affaire ne s’annonce pas si simple. Mais alors vraiment pas.

Actuels 26es, les Fennecs verront en effet se dresser sur leur route deux équipes au-dessus d’eux au classement FIFA. À commencer par la Belgique, 11e, tête de série, et qui débarquera cette année au Brésil avec le costume d’épouvantail. Une première pour des Diables rouges absents d’une grande compétition depuis le Mondial 2002. Mais qui peuvent cette fois compter sur une brillante génération, savant mélange de grognards tels que Van Buyten et de jeunes prometteurs comme Mertens, chapeautés par les stars confirmées que sont Kompany, Hazard et Fallaïni, et par le sélectionneur Wilmots. Lequel a pris soin de faire grandir patiemment son équipe, tout en travaillant les automatismes.

Capello : « La Russie est une équipe dangereuse pour n’importe qui »

Puis ce sera la Russie, 22e, qui, elle non plus, n’a plus disputé de Coupe du monde depuis 2002. Sauf que, cette fois, maître Fabio Cabello est à la baguette, et son équipe s’est payée le luxe de terminer devant le Portugal lors des éliminatoires. D’ailleurs le sélectionneur admet déjà volontiers que passer les poules ne lui suffira pas. « La Russie est une sélection dangereuse pour n’importe quel adversaire, assure-t-il. Son absence des dernières Coupes du monde a accru considérablement son appétit. Disons que je veux que mon équipe atteigne au moins les quarts de finale. »

Face à ces ogres qui ne disent pas leur nom, les hommes de Vahid Halilhodzic devront non seulement compter sur la formidable force de caractère qui leur a permis de rallier leur deuxième Mondial de rang (après 24 ans d’absence), mais aussi se sublimer comme jamais. Eux qui n’avaient pas inscrit le moindre but en 2010 et qui ont quitté la dernière Coupe d’Afrique des nations dès le premier tour, sans gagner un match… Mais l’avantage d’avoir des choses à se faire pardonner, c’est qu’on parvient parfois à renverser des montagnes. Et nul doute qu’une victoire contre la Corée du Sud pour finir, la première en Coupe du monde depuis 1982, suffirait, de toute façon, déjà au bonheur de leurs bouillants supporters.