La Fédération malienne de football a saisi hier la Confédération africaine de football pour lui demander de délocaliser le match Algérie-Mali, prévu le 10 septembre au stade Mustapha-Tchaker de Blida et qui rentre dans le cadre de la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2015.
Selon nos informations, la FEMAFOOT a demandé à la CAF de changer le lieu du match, argumentant le volet sécuritaire actuellement en Algérie. La partie malienne ne s’est pas contentée de ça uniquement puisqu’elle a aussi mentionné dans sa correspondance, l’insécurité au stade Tchaker de Blida. La Confédération africaine de football devrait étudier cette demande avant de se prononcer.
Les Maliens n’ont pas encore oublié l’épisode de 2012
Les Maliens n’arrivent toujours pas à oublier l’épisode de 2012. Il leur est resté en travers de la gorge. Même s’ils avaient réussi à battre l’Algérie, le 10 juin 2012 à Ouagadougou, lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, les Maliens n’ont pas apprécié que la FIFA ait pris la décision de délocaliser le mach du stade du 26-Mars de Bamako au stade du 4-Août de Ouagadougou. A cette époque, l’insécurité était totale au Mali, après le coup d’état de l’armée contre le président malien de l’époque, Amadou Touré Toumani. Face à cette situation très tendue, la FAF avait saisi la Fédération internationale de football pour demander la délocalisation de cette rencontre. La sécurité de la délégation algérienne n’était pas assurée surtout que, quelques jours auparavant, le personnel du consulat d’Algérie à Gao avait été enlevé par un groupe islamiste. La FIFA avait décidé immédiatement de délocaliser le match au Burkina Faso.
Ils veulent profiter du décès de Ebossé pour avoir gain cause
Aujourd’hui, les Maliens ont trouvé une raison pour rendre la pareille aux Algériens. Ils veulent en effet profiter du décès tragique de l’attaquant camerounais, Albert Dominique Ebossé, survenu après le match de championnat ayant mis aux prises la JS Kabylie avec l’USM Alger au stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou. Pour les voisins maliens, il temps de riposter. Reste à connaître la décision finale de la CAF qui va être sans doute mise dans l’embarras, puisque, du côté de la FAF, on n’est pas prêt à se taire et on va défendre le dossier. Selon les règlements de la CAF, le dossier malien finira dans une poubelle du fait que la demande de délocalisation du match a été faite en retard, pas dans les délais prévus.
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