Si auparavant, il fallait pourvoir le marché en 100 produits nécessaires pour les maladies chroniques, aujourd’hui, cette liste est absente des étals des officines pour cause de retard d’acheminement.
Le ministère de la Santé préfère évoquer «une rupture de distribution et non une pénurie de médicaments ». La situation qui reste encore fragile témoigne «d’un marché soumis au diktat de l’importation» dont dépendent 70% des besoins alors que seulement 30% de ces besoins sont couverts par la production nationale. La facture de l’import ne cesse d’augmenter au fur et à mesure que le nombre des pathologies croît de façon exponentielle.
A en croire certains pharmaciens, il y aurait près de 200 médicaments en souffrance ou en rupture de stocks dont notamment des solutions tels que Rovamycine en sirop, Celestène ou Moduteric et la liste reste ouverte sachant que ces produits ne sont pas des génériques.
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