Ce n’est sans doute pas sur internet que se jouera l’élection présidentielle algérienne. Certes les opposants à un quatrième mandat d’Abdelaziz Bouteflika tentent de s’y mobiliser, mais la campagne 2.0 ne décolle pas, en partie du fait de l’absence de stratégie numérique chez les candidats.
Vous vous rendez sur la page www.bouteflika2014.com, prêt à visiter le site de campagne d’un candidat à la présidentielle algérienne qui, à 77 ans, aurait pris la mesure de l’impact d’internet sur le scrutin. Vous faites fausse route. En réalité, les équipes d’Abdelaziz Bouteflika ont oublié d’acheter les noms de domaine correspondant à leur candidat. www.bouteflika2014.com est certes dédié au président sortant mais c’est un faux site officiel qui milite pour sa défaite et pour le boycott de l’élection présidentielle.
Vous essayez alors d’accéder au site de campagne de son principal adversaire, Ali Benflis, en surfant jusqu’à l’adresse www.alibenflis2014.com. Nouvelle déconvenue. Cette fois, aucun opposant au candidat n’a pris possession du lieu mais c’est une page quasiment vierge qui vous accueille. Pas de trace d’Ali Benflis.
Anecdotique ? Pas vraiment. Sur les six candidats à la présidentielle algérienne, aucun ne semble avoir réellement de stratégie de campagne sur internet.
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