Haïdar Al-Abadi, nommé lundi 11 août premier ministre irakien, n’aura pas la tâche facile. Successeur de Nouri Al-Maliki, il a trente jours pour former un gouvernement appelé à rassembler toutes les forces politiques dans un pays en proie à une violente insurrection des djihadistes de l’État islamique.
UN ANCIEN PROCHE D’AL-MALIKI
Jusqu’ici considéré comme proche de son prédécesseur, il fait partie de la même formation politique chiite, Dawa. « Jusqu’à très récemment, il était un substitut de M. Maliki (…) Je n’ai jamais vu beaucoup de différences entre eux », a commenté Kirk Sowell, éditeur de la lettre d’information spécialisée Inside Iraqi Politics.
Soutenu par les Occidentaux (Américains en tête), Haïdar Al-Abadi est cependant attendu pour mener une politique différente de Nouri Al-Maliki, qui a été très critiqué dans le pays mais aussi à l’étranger – et qui a vigoureusement contesté son remplacement lundi.
Ce dernier avait surtout cherché à s’attaquer à la violence, qui a explosé en Irak depuis avril 2013, avec l’aide des forces armées et sans faire de concessions à ses opposants, notamment les membres de la minorité sunnite.
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