Amar Saadani, secrétaire général du FLN, apporte son soutien à la presse. Lors d’une allocution prononcée, jeudi, avant l‘ouverture des travaux du bureau politique de son parti, Saadani a indiqué que «personne ne peut tuer la presse ».
« Nous sommes favorables à la presse. Mais je précise que notre soutien va à la presse des journalistes », a indiqué Amar Saadani. Pour le secrétaire général du FLN, « un journal, avant qu’il ne soit une entreprise, est avant tout une éthique ». «Je plaide pour offrir aux journalistes une vie décente », a-t-il ajouté.
Le secrétaire général du FLN, qui fait face à de nombreuses attaques, estime que son parti «n’a de problème avec personne, ni avec une institution ». « Nous n’avons de problème avec aucune institution », dit-il encore en référence, sans aucun doute, aux précédentes attaques contre le Département de renseignement et de sécurité (DRS).
Quant à la crise que vit son parti, Amar Saadani estime qu’il s’agit de personnes « qui cherchent à parasiter » les cations de la direction du parti. «Des gens ont peur de nous, car nous réclamons nos droits », s’est encore indigné en référence à sa demande consistant à présider le gouvernement en tant que parti majoritaire.
« La ligne rouge est la légitimité du président de la République », a répondu Saadani à propos des consultations avec les partis politiques. « nous pouvons discuter avec tout le monde sur des sujets de société, de culture et des idées. Mais la ligne rouge est la légitimité du président de la République. Car, celui qui doute de la légitimité du président doute également de la légitimité populaire », a-t-il précisé avant d’ajouter que son parti « n’a rien conclu avec le FFS ».
Essaïd Wakli