Selon des informations révélées mardi par le quotidien Echorouk, le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique connaît en ce moment de graves scandales de détournement de deniers publics. En effet, des enquêtes et des investigations de la Police judiciaire ont démontré que 222 contrats douteux, lié au transport universitaire, et non-conformes au Code des marchés publics ont été conclus. Ces contrats font perdre au Trésor public plus de 3 400 milliards de centimes !
De ce fait, l’Algérie perd plus de 500 millions de centimes quotidiennement à cause de ces marchés douteux ! Les recherches ont dévoilé l’implication de plusieurs cadres des œuvres universitaires au niveau de plusieurs universités du pays. Il s’agit notamment de la direction des œuvres sociales des Universités d’Alger, de Annaba, de Bordj Bou-Arréridj, d’Oran et de M’sila, précise mardi Echorouk. «Les investigations ont révélé, par ailleurs, que les bénéficiaires de ces affaires scabreuses ont signé des contrats douteux notamment en ce qui concerne le nombre de bus devant être utilisés pour le transport des étudiants entre l’université et les cités universitaires», souligne ce quotidien à la réputation sulfureuse. «Les enquêteurs ont découvert que le nombre de bus en exercice réellement ne correspond pas au nombre déclaré dans les cahiers de charges.
Ainsi, l’Office des œuvres universitaires paie des dus à 520 bus, alors que ces derniers n’ont jamais été mis en service !», explique encore Echorouk selon lequel des «équipements sportifs au niveau des résidences universitaires et universités» ont été acquis illégalement par les directions de wilaya des œuvres universitaires.
Amine Malik
