Selon Belkhadem, la multiplication des affaires de corruption est liée à l’élection présidentielle de 2014

Redaction

Après plus de 2 mois de tiraillements au sein de la direction du FLN, Abdelaziz Belkhadem sort de sa réserve. Il estime qu’un nouveau secrétaire général devait être élu juste après sa destitution et que « l’homme de consensus n’existe pas au FLN ».

«Un nom peut rassembler plus que d’autres candidats. Ça pourrait être le cas de Saâdani. Mais ni Boukhalfa, ni Ziari, ni Saâdani ne peuvent être l’homme du consensus. Je dis qu’il est impossible de trouver le consensus. Chacun a des militants qui le soutiennent, d’autres qui ont des réserves vis-à-vis de lui et d’autres encore qui sont contre lui », a déclaré l’ancien secrétaire général du FLN au quotidien électronique Tout sur l’Algérie (TSA). Abdelaziz Belkhadem a également estimé que la difficulté de trouver un nouveau secrétaire général prouve ceux qui l’ont destitué n’avaient d’autres objectifs que de le voir « partir ». Chose qui nourrit encore des rancœurs, selon l’ancien Premier ministre.

Pour trouver une solution à la crise, du FLN, Belkhadem propose le recours à « l’urne ». Cela est le seul moyen pour élire un nouveau secrétaire général. Il a en revanche refusé de dire s’il sera candidat à sa propre succession ou non. Tout comme laisse planer le flou au sujet de ses ambitions présidentielles.

Pour rester dans l’actualité, Abdelaziz Belkhadem a estimé que la multiplication des affaires de corruption est liée à l’élection présidentielle de 2014. «Toutes les années qui précédent l’élection présidentielle sont porteuses d’évènements, de dossiers et de nouvelles vraies ou fausses. Il faut se rappeler 2003 et 2008. Maintenant, quelle est la part du vrai, il faut attendre la justice», a-t-il dit.

E.W.

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