SMS bloqués, censure habile, arrestations «préventives» : Pour éviter un scénario à la tunisienne, Alger panique et sort les grands ciseaux

Redaction

Beaucoup d’Algériens se demandaient comment serait la réaction des
autorités algériennes par rapport à la révolution tunisienne.
Désormais, on l’a connaît : La stratégie des responsables algériens
consistent à prévenir tout effet de contagion venant de l’Est.

Pour se faire, tous les moyens sont bons : Blocage des SMS par plages
horaires, censure habile des réseaux sociaux «Facebook» et «Twitter»,
surveillance accrue des espaces de discussion sur le Net et
arrestations «préventives» contre les opposants (syndicalistes
notamment). Ceci, en plus de la méthode classique habituelle, tel que
l’interdiction de manifester et le verrouillage de l’espace
médiatique.

Ainsi, le régime algérien, au lieu de tirer les leçons de l’épisode tunisien, où ni l’oppression et la répression, ni la censure, ni la violence n’ont pu sauver un régime ancré depuis 23 ans, a donc choisi sa voie et opté pour l’affrontement et le verrouillage de l’espace public.

Un choix absurde qui pourrait bien lui être fatal dans ce moment d’euphorie populaire. Le désespoir des Algériens a atteint son paroxysme et une révolte n’est pas à exclure.

En 48 heures, 3 jeunes chômeurs algériens se sont immolés dont l’un d’entre eux est décédé. Bien qu’étant un pays riche, l’Algérie regorge de cas comme celui de Bouazizi : Des jeunes instruits et victimes de l’injustice sociale que la déception pousse aux limites du supportable.

Pour y répondre, Alger sort les grands ciseaux et les menottes.

Dangereuse stratégie !

Ali B.

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