Alger. Marché « Closelle » de Méssonier, les vendeurs de poulets affichent des prix un peu plus raisonnables. Au maximum 380-400 dinars le kilo pour un poulet entier. La hausse vertigineuse du prix de la volaille enclenchée il y a plusieurs semaines touche à sa fin, face à une offre qui augmente et à l’approche d’Al Aïd El Kébir.
La chaine 3 annonce dans la matinée du 17 septembre que le prix du poulet atteint presque les 1000 DA. Excessivement cher donc. Pourtant, les vendeurs de volailles annoncent le contraire. Depuis 3 à 4 jours, le prix du poulet baisse enfin. Pas encore tout à fait abordable, il avoisine les 400 dinars, alors qu’il pouvait atteindre les 500 il y a peu.
Adri, un vendeur de volaille du marché de Closelle l’explique. « Le poulet avait dépassé les 500 DA à cause de la pénurie, trop de demande et le prix augmente. Mais impossible qu’il atteigne les 1000 DA. Seules les escalopes peuvent être aussi chères. Chez moi, elles sont à 850 DA le kilo ».
Légère baisse, le prix moyen d’un kilo de poulet étant à 300 dinars. « Le prix du poulet commence à baisser à l’approche de l’Aïd » annonce Adri. Les consommateurs préfèrent économiser pour la « fête du mouton », prévue cette année pour la mi-octobre.
Les éleveurs ont besoin d’épuiser leurs poulets, le prix aura tendance à baisser d’avantage. Une nouvelle qui ravit la consommatrice venue simplement demander le prix du poulet chez Adri, qui annonce « le prix a doublé jour au lendemain, j’achetais le poulet à 280 dinars ».
Généralement, la variation du cours de maïs et de soja est à l’origine de la hausse du prix de la volaille. L’élevage coûte cher, et seul les grandes productions sont rentables, nous explique un éleveur. Mais la conjoncture influence également les prix. La volaille pourrait enfin revenir à un cours normal à l’approche de l’Aïd.