La relance de l’attribution des logements proposés par l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL), de type location vente, commence à rencontrer les premiers problèmes avec l’opération de mise à jour des dossiers des souscripteurs des années 2001 et 2002.
En effet, plusieurs de ces souscripteurs se sont rassemblés ces derniers jours devant la direction générale de l’AADL, située à Saïd Hamdine à Alger réclamant, entre autre, « plus de transparence » dans la gestion de l’assainissement des anciens dossiers. Cette contestation survient au moment où les responsables de ce dossier affirment à chaque fois que l’opération se déroule « dans les meilleures conditions ». A ce propos, lors d’une conférence de presse animée mercredi matin, le directeur général de l’AADL, Elias Benidir a fait savoir que « tous les souscripteurs des années 2001 et 2002 seront pris en charge ». Mais cette déclaration n’a pas suffi pour rassurer les souscripteurs aux logements AADL notamment ceux qui n’ont pas encore été convoqués pour actualiser leurs dossiers.
Toutefois, selon Benidir, l’Agence n’a oublié personne et tous les souscripteurs seront convoqués pour actualiser leurs dossiers et, par la suite, retirer leurs ordres de versement. Et cela, insiste-t-il, se fait d’après un ordre chronologique clair et net. Le DG de l »AADL a indiqué également que l’Agence a affiché, sur son site Internet, la liste des souscripteurs du dernier trimestre de l’année 2011. La semaine prochaine, c’est le liste des souscripteurs de l’année 2002 qui sera affichée. Cependant, le site de l’AADL est difficilement consultable, peut-être, en raison de la charge qu’il subit. D’où aussi les doutes de certains souscripteurs qui doutent de la sincérité de cette opération. En tous cas, d’après Benidir « pour que l’opération d’actualisation des dossiers réussisse il faut du calme et de la sérénité ». La contestation, ajoute-t-il, « ne fera que retarder les choses ». A noter, en dernier lieu, que l’assainissement des dossiers des souscripteurs de l’année 2001 devait se terminer à la fin du mois en cours, alors que ceux de l’année 2002 s’achèvera à la mi-juin. A la vue du nombre des dossiers à traiter, il n’est pas à écarter que la DG de l’AADL soit confronté à une contestation similaire, ou plus accentuée encore, dans les jours à venir. Le traitement des dossiers des demandeurs de logement a, de tout temps, été sensible. Surtout quand la transparence des pouvoirs publics est remise en cause.
Elyas Nour