Le mois de ramadhan est synonyme de jeûne et de pratique religieuse. Mais pas seulkement. Ce mois est également connu pour le nombre élevé d’accidents de la circulation et de maladies liées à l’alimentation.
Les services des urgences sont souvent submergés par des patients qui y ont recours pour notamment des problèmes de digestion. Mais il y aussi les innombrables accidents de la circulation qui envoient de plus en plus de blessés dans les hôpitaux.
Ainsi et à titre d‘exemple, au service des urgences de l’hôpital Mustapha, le personnel est complètement dépassé. Une moyenne de 500 patients par jour est prise en charge dans ce service. «Généralement c’est après le f’tour qu’on reçoit la plupart des cas. Ils sont notamment dus à des accidents graves qui nécessitent la mobilisation de toute l’équipe», explique le Pr Salemi, chef de service à la chaîne III de la radio nationale.
Interrogé par le même média, un surveillant médical raconte: «Nous travaillons avec un effectif restreint et dans des conditions difficiles. Malgré ces contraintes, on essaye de faire notre devoir».
En plus des conditions objectives liées notamment à la disponibilité de moyens dans les centres hospitaliers, des problèmes de mentalité poussent également à des ruées vers les urgences des hôpitaux. La pression est telle que des centres comme Birtraria reçoivent, à eux seuls, des milliers de malades. La raison est que beaucoup d’autres hôpitaux refusent de prendre en charge certains malades.
La situation a poussé le ministère de la Santé à réagir. Dans un communiqué rendu public la semaine dernière, les services de Abdelmalek Boudiaf invitent les citoyens à se rendre dans les urgences des polycliniques pour desserrer l’étau sur les grands hôpitaux de la capitale et des grandes villes du pays.
Essaïd Wakli