ADDL 2 : 17 000 souscripteurs-menteurs risquent d’être poursuivis en justice

Redaction

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Près de 17 000 souscripteurs à l’ADDL 2 sont soupçonnés d’avoir menti sur leur adresse de résidence en vue d’obtenir un logement dans une wilaya différente de celle dont ils sont originaires. Si cette réalité a longtemps été mise de côté, les autorités algériennes veulent aujourd’hui sévir. 

Le Ministère de l’Habitat envisage de poursuivre en justice environ 17 000 souscripteurs au programme AADL 2. Ces derniers sont accusés d’avoir falsifier leurs certificats de résidence. Selon le quotidien arabophone «Ennahar», le premier responsable de ce département, Abdelmadjid Tebboune a eu, récemment, des discussions avec le Ministre de la justice, Teyeb Louh, à ce sujet. Si ce « dossier » semble avoir été négligé pendant longtemps, les fraudeurs n’ayant reçu ni avis de versement ni convocation judiciaire, les autorités veulent aujourd’hui sévir.

Il y aurait exactement 16 800 fraudeurs. Ces derniers se comptent en particulier parmi ceux ayant présentés dans leurs dossiers de fausses adresses afin de bénéficier d’un logement dans une wilaya qui n’est pas celle de leur résidence. S’il semble que certains veulent seulement habiter dans une autre wilaya, d’autres ont recours à de fausses déclarations dans l’espoir que les responsables ne se rendent pas compte qu’ils ont déjà bénéficié d’un logement dans leur wilaya d’origine. 50% de ces fraudeurs ont présentés des adresses dans la capitale. Les fameux certificats ont été délivrés, indique-t-on, au niveau des APC d’Alger centre, Belouizdad et Sidi Mhamed.

Les autorités veulent sévir afin que le phénomène ne prenne pas de l’ampleur à la veille du lancement, au mois de janvier prochain, du programme AADL 3, doté d’environ 300 000 logements. Pour rappel, près de 700 000 personnes se sont inscrites dans le programme AADL 2. Si le traitement des dossiers s’est fait d’une manière assez rapide, l’envoi des avis de versement connaît quant à lui une certaine lenteur. Apparemment, la vérification de ces dossiers prend beaucoup plus de temps que l’ont prévus les responsables de l’AADL.

Elyas Nour

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