Affaire des moines de Tibéhirine : Les aveux d’un terroriste du GIA

Redaction

Le terroriste Kachniti Redouane, membre du Groupe islamique armé (GIA), ayant sévi dans le centre du pays entre 1995 et 2004, a été condamné hier, par le tribunal criminel prés la cour d’Alger, à perpétuité. Il dit être impliqué dans l’assassinat des moines de Tibéhirine.

Lors de son procès, celui-ci a fait des déclarations relatives au rapt puis l’assassinat, en 1996, des sept moines de Tibéhirine. Il a raconté qu’il faisait partie du groupe de Djamel Zitouni, à Médéa, lorsque les moines français ont été emprisonnés par les membres du groupe. Ces derniers, a-t-il révélé, ont égorgé leurs captifs dès que l’ANP (Armée nationale populaire) a débuté son opération de ratissage. Le terroriste a ajouté qu’il y avait aussi, au même endroit, des «djaz’aristes», des éléments du groupe de Mustapha Kertali, dissident du GIA, qui ont également été assassinés.

Il faut rappeler que l’affaire des moines de Tibéhirine provoque toujours des polémiques. Certains cercles en France soupçonnent l’armée algérienne d’avoir été derrière leur mort, même intentionnellement. Ils avancent la thèse d’une «bavure». En ce qui concerne le terroriste Kachniti Redouane, il a été accusé d’avoir participé à l’attaque contre un campement des forces spéciales à Ouled Slama, à Médéa, et d’un bâtiment de l’ANP à la cité Mazouni à Larbaa, où tous les militaires se sont fait tués. Il est également impliqué dans plusieurs «faux barrages», avec assassinats de leurs victimes, et kidnappings. Kachniti Redouane avait été arrêté, en 2004, à la cité Ismail Yefsah à Bab Ezzouar (Alger).

Elyas Nour

 

 

 

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