Aghilès Hadjou : ses présumés assassins sont entre les mains de la justice

Redaction

Kidnappé et tué par ses propres amis. Quelques jours seulement après la découverte du cadavre du jeune homme enterré sur une plage de la commune d’Aït-Chaffaâ, l’affaire de l’assassinat Aghilès Hadjou commence à livrer tous ses secrets.

Comme dans un film à rebondissements, le rapt de ce jeune fils d’entrepreneur de 19 ans a mis en émoi toute la région d’Azeffoun est au-delà. Puisque comme toues les histoires du genre, l’affaire de cet énième kidnapping a fait les choux de la presse nationale durant une dizaine de jours. Puis, la mobilisation de la population locale ne pouvait laisser indifférents ni les populations ni les pouvoirs publics qui, pour la première fois, ont dépêché une ministre et le wali pour assister aux funérailles du jeune homme vendredi dernier.
Les gendarmes ont fait cette fois-ci un coup de maître. Puisque les deux premiers suspects, âgés respectivement de 19 et 21 ans, ont été arrêtés jeudi en plein jour. Ce sont des amis du défunt. Selon le chef de la brigade de gendarmerie de Tigzirt, dont dépend la région d’Azeffoun, le coup de filet a été donné grâce à un « coup de fil » (sans jeu de mot) donné par les suspects à partir de la puce de la victime. Et le « fil » de l’affaire est dès lors facile à remonter. Puisqu’en plus d’avoir donné le lieu où ils ont enterré Aghilès (sur une plage de la commune d’Aït-Chaffaâ), les deux personnes écrouées, qui exercent comme simples journaliers, ont fini par dénoncer le reste du groupe.
Très vite, une troisième personne est arrêtée vendredi. Elle s’avère être le cerveau du groupe. Puis, samedi, un autre suspect est appréhendé toujours à Azeffoune. Ce dernier ne semble pas être partie prenante du meurtre. Il est juste accusé de dissimulation de crime.
A rappeler que le jeune Aghlès Hadjou originaire du village Aït-Illoul relevant de la commune d’Azeffoune (Tizi-Ouzou) fils d’un entrepreneur en travaux publics, avait été kidnappé le 18 octobre dernier. Les citoyens de la région avaient constitué une cellule de crise pour réclamer sa libération. Il avait été retrouvé mort et enterré mercredi sur une plage de la région. La ministre de la Solidarité, Souad Bendjaballah, avait assisté à son enterrement, jeudi 25 octobre. Ses présumés assassins sont entre les mains de la justice qui déterminera les raisons du crime.

Essaïd Wakli

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