Est-ce qu’on verra bientôt la fin des embouteillages inextricables que connaît la capitale depuis de nombreuses années ? En tous cas l’Etat semble décidé à mettre les moyens.
Une enveloppe de 15 milliards de dinars (près de 130 millions de dollars) est prévue pour la réalisation d’un projet algéro-espagnol destiné à la régulation de la circulation routière et de l’éclairage public à Alger. C’est ce qu’a indiqué aujourd’hui même le directeur des Transports de la wilaya d’Alger, Rachid Ouazene, dans un entretien accordé à l’APS.
Ce projet sera réalisé par une société algéro-espagnole baptisée « Mobilité, éclairage d’Alger ». Elle a été créée suite à la signature d’un pacte d’actionnaires en juillet 2016 par l’Entreprise de Gestion de la Circulation et du Transport Urbain (EGCTU) et l’Etablissement de Réalisation et de Maintenance de l’Eclairage Public d’Alger (ERMA), relevant de la wilaya d’Alger, et deux sociétés espagnoles Indra et Sice, spécialisées dans les systèmes de régulation de la circulation.
Un projet étalé sur quatre années
Cette société mixte, dont le marché a été attribué sous forme de gré à gré simple, a été installée en décembre 2016 et a présenté, en mai dernier, son contrat-programme à la commission sectorielle d’attribution des marchés publics dont l’avis devra être donné dans les tous prochains jours, explique M. Ouazene.
Ce contrat-programme définit les différentes étapes de réalisation qui s’étaleront sur trois phases pour une durée globale de plus de quatre années, tout en précisant les délais de leur mise en œuvre, explique M.Ouazene qui fait savoir que l’enveloppe financière sera dépensée au fur et à mesure de l’exécution de ce dispositif.
Le projet sera financé par le budget de l’Etat et la wilaya d’Alger, indique le directeur des Transports de la wilaya d’Alger qui précise que la partie espagnole ne participera pas au financement mais sera chargée uniquement de la réalisation et la gestion de ce projet.