La wilaya d’Alger a ordonné mardi la fermeture temporaire de la bibliothèque nationale qui ne rouvrira pas avant le 7 juillet prochain. Cette mesure aurait été prise à cause d’odeurs nauséabondes dont se sont plaints les employés de la bibliothèque.
Selon le journal arabophone Ennahar, la fermeture de la bibliothèque nationale ferait suite au refus des 400 employés de regagner leur poste, en raison de l’émanation depuis quelques semaines déjà, d’odeurs nauséabondes. Ces odeurs désagréables auraient même provoqué des soucis de santé dans certains cas comme des étourdissements, des démangeaisons ou bien des éternuements. La réouverture de la BN ne sera prononcée qu’après les résultats du centre de criminologie de la Gendarmerie nationale de Bouchaoui, qui est en train de mener une enquête.
Les employés auraient commencé à remarquer ces odeurs le 12 mai dernier. Le syndicat de la Bibliothèque, affilié à l’UGTA (Union générale des travailleurs algériens) a tenu, après la persistance de cette situation, une réunion à ce sujet le 28 mai. Deux jours plus tard, il a demandé aux différents travailleurs de ne plus se rendre sur les lieux à partir du 2 juin. Finalement, il aura fallu attendre encore plusieurs jours pour que les responsables réagissent. Des éléments de la protection civile se sont rendus sur place, notamment au niveau du restaurant qui est le premier lieu où ont été remarquées ces odeurs, mais ils n’ont rien trouvé de particulier.
Les entreprises Seaal (eau) et Sonelgaz (électricité et gaz) s’en lavent les mains, selon les termes de l’article. Par ailleurs, par mesure de prévention, l’entreprise de distribution de carburants, Naftal, a temporairement fermé une station essence située jusque à côté. En somme, jusque là, personne ne sait d’où viennent ces odeurs apparemment nuisibles pour la santé des employés. D’ici la fin des analyses de la gendarmerie nationale, la BN garde ses portes fermées.
Elyas Nour