Alger/ Une partie de la capitale secouée par un (petit) tremblement de terre

Redaction

Il n’y a pas eu de victime ni de dégâts matériels à déplorer, mais un séisme d’une magnitude de 3,8 sur l’échelle de Richter a bel et bien été enregistré à Alger dans la nuit du mercredi à jeudi à 00h17, a confirmé le Centre de Recherche en Astronomie Astrophysique et Géophysique (CRAAG) dans un communiqué. L’épicentre du tremblement de terre a été localisé à 6 km au Nord-Ouest de Bordj el Bahri (Wilaya d’Alger), précise la même source. 

Il y a énormément de séismes en ce moment en Algérie. Preuve en est, une autre secousse tellurique d’une magnitude de 3,3  sur l’échelle ouverte de Richter a eu lieu également ce jeudi à 02h41 dans la wilaya de Bejaia. L’épicentre du tremblement de terre a été localisé à 5 km au Nord-Est de Kherrata (Wilaya de Bejaia). De nombreuses autres secousses ont été enregistrées ces dernières semaines dans de nombreuses régions de notre pays.

Cette forte activité sismique ne revêt aucun caractère extraordinaire. Et pour cause, l’Algérie fait partie des pays méditerranées les plus exposés à une activité sismique importante. Situé sur une zone de convergence entre la plaque africaine et la plaque eurasienne, le nord du pays est la région la plus à risque, selon les données scientifiques.

Pour le moment, il est impossible d’empêcher un séisme ou d’en réduire l’intensité, mais l’homme peut agir sur la prévention et la gestion des conséquences. « La connaissance du risque représente 50% de la réduction du risque sismique », a expliqué récemment le directeur général du Contrôle technique de la construction (CTC). « Le respect des règles parasismiques de construction, la conduite à tenir lors d’un séisme, le recensement des vieilles constructions sont autant de facteurs qui peuvent contribuer à la réduction du risque sismique », a-t-il mis en garde.